Le dialogue tourné vers la "tolérance" aura fait long feu, sans pour autant atteindre sa finalité. Les trois religions abrahamiques n’existent
pas pour se tolérer, par résignation fataliste ou acceptance altière. Elles existent pour s’ouvrir l’une à l’autre et pour se connaître, dans un concours vaillant à se faire du bien l’une l’autre
(…).
Les radicalismes, qu'ils soient ou non religieux, reposent sur la non-connaissance de l'autre, l'ignorance de l'autre, l'ignorance tout court.
La "co-connaissance" est une négation de toutes formes de radicalisme. Et c'est cette co-connaissance qui nous permettra de relever les défis de notre présent tourmenté.
SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de la visite du Pape François à Rabat, le 30 mars 2019.
L'autre bible qui n'a pas pu devenir Bible : les apocryphes